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Scénario
Les textes manquent parfois de crédibilité (« je lui parlais de ma génitrice », « on discutera… entre autres », « je me souviens du collège et de celui qui avait le même nom que moi mais qui… » euh il paraphrase le nom de son interlocuteur ?, « aurais-je trouvé l’homme parfait ? (…) à mes yeux ça en fait un repas de roi », etc.). La répétition du « père leader » décrédibilise le méchant : c’est en le citant le moins qu’il devient intrigant (cf. Voldemort / Tu-Sais-Qui), pas en le mettant à toutes les sauces, je trouve que ça le « dilue ». Le dernier épisode est chargé en révélation, dont certaines sont plutôt bonnes, et d’autres trop classiques ou tirées par les cheveux : on a l’impression de ne plus savoir où on va.

Acteur
L'analyse du jeu d’acteur est gênée par la mauvaise qualité d’enregistrement, qui perturbe l'immersion... Ca manque parfois de conviction, entre un peu et énormément (surtout les moments dramatiques qui ne semblent chambouler le personnage que 2 secondes – ex. l’épisode 3…). Ajouté à la grande ressemblance de toutes les voix, la compréhension en prend un coup.

Ambiance
La musique d’intro entourée de « 2025 notre père Leader » (et coupée à la hache), ou les petites musiques de portables ne collent pas du tout à l’ambiance dystopique.
Le monologue descriptif du héros et les conversations manquent de différenciation. Ca ne facilite pas la compréhension. Très peu d’ambiances également, trop souvent en retrait ou parfois complètement non crédibles (explosions et tirs à l’épisode 3, ou « le » tir à l’épisode 7, unique)… Enfin, dernier détail, il y a le téléphone qui fait bip bip au fond, à chaque fois que « l’espion » parle de ce qu’a fait le perso principal – toujours le même fond sonore, et ça s’entend vraiment trop !

Qualité
La qualité est le plus gros point noir de cette saga ! Il faut revoir la qualité d’enregistrement des voix et ne pas utiliser autant le denoiser.

Bref, le (très bon) point positif, c’est d’avoir réussi à relever le défi sur la durée : pour ça, bravo, parce que ça demande une motivation et une volonté certaines. L’histoire en soi une construction assez claire (la problématique, les motivations du personnage principal, le dernier épisode conclusif – bien qu’un peu trop bavard - et la surprise du père leader qui n’existe pas…)
Mais ça ne suffit pas à faire oublier des dialogues et situations maladroites, un jeu trop monocorde avec une qualité d’enregistrement insuffisante, des ambiances pauvres et/ou inadaptées. Je te conseille (tu en fais ce que tu veux) d’éviter de repartir sur une saga longue tout de suite, et de réaliser quelques petits monos avant, pour te faire la main et partir sur de meilleures bases.