TeruHi a écrit:
Ah bah y'a d'autre choses !
Mais là c'est le top quoi...
Mais là c'est le top quoi...
Plus sérieusement, bien sûr que c'est cool un top 50. ça permet de ventiler 50 entrées de sagas, c'est pas rien, et c'est toujours mieux que le top 10 : ça fait 40 de plus
Et puis c'est tout à fait compréhensible de se fixer une limite raisonnable; j'imagine qu'un top 384 (à l'heure actuelle) ne donnerait que très peu de visibilité.
Par contre, même si je l'ai dis avec humour, c'est vrai que ça manque un peu de formules "médiatiques" qui mettent en valeur des petites perles méconnues. A titre d'exemple - il en faut bien un qui se "dévoue" pour l'exemple ^^ - il y a à peu près 6 mois, j'ai découvert et été agréablement conquis par une saga de qualité, qui n'avait que 3 bravos, qui aujourd'hui n'en a que 12 et (seulement) créditée à la 128e place du top des bravos du Neto - c'est celle d'Alosta.
Malheureusement, le Top 50 n'en parlera qu'à partir du principe où elle sera déjà connue. C'est en cela que je pointe du doigt une évidence dans les défauts du concept du Top 50, mais j'ai voulu le faire sur le ton de l'humour - jet de charisme -
Je comprends parfaitement que chaque modèle a ses limites. A mon grand regret, MagP3 pourrait mettre en valeur cette saga à la 128e place, hélas, vu le volume de travail que représente un numéro (édito, zoom sur, reportage, etc), il n'y a guère qu'une dizaine de sagas mise en avant chaque année. Et de mon point de vue de rédac chef, je trouvais ça frustrant de réaliser les limites de mon propre concept. Enfin, il y a d'autres paramètres que celui-ci qui ont fait que j'ai arrêté après 7 numéros de bons et loyaux services
A part un média récurrent comme les webradios, l'ensemble des médias sagasphériques actuel ne laisse que très peu de visibilité pour ces sagas "laissées pour compte". Et malheureusement, à part un média consommable rapidement (façon de parler) comme le Top50 ou MagP3, ça fait que nous n'avons pas encore une variété de concept récurent qui les mettent en valeur en quelques secondes (clics).
Seuls, les connaisseurs de la sagasphère qui ont du temps pour consommer un cocktail varié de médias sagasphériques ont une chance de tomber sur ces sagas... Et la probabilité pour que ces personnes les connaissent déjà est forte...
En tant que journaliste amateur, je trouve ça frustrant car la plupart des médias sagasphérique manquent encore d'efficacité, notamment quand je tiens la réflexion suivant :
c'est bien, j'informe avec beaucoup de soin, permettant une multitude de lectures (bravo+topic, étoile+critique+avis, etc), mais est-ce que mon information permet de faire découvrir un autre univers au lecteur/auditeur et est-ce que celui-ci trouvera facilement ces informations même s'il n'est pas un "consommateur" régulier et fidèle de médias sagasphériques ?
Bref. Je risque de paraître hors-sujet et de perdre des lecteurs si je continue dans cette voix.
Voici mon humble critique du concept du Top 50 :
(+) concept qui a fait ses preuves
(+) il ratisse large (50 sagas d'un coup)
(+) facilement consommable
(=) moyennement accessible et bien souvent pour un public déjà très au courant de ce qui ce fait dans la sagasphère -> pas de solution propre au concept, la solution est la complémentarité avec les autres concepts
(=) périodicité -> vers un classement mensuel ou trimestriel pour plus créer plus d'impact auprès du public ?
(-) quasiment toujours les mêmes sagas -> pas de solution (limite du concept)
(-) taux de rebond pour les créateurs quasi nul : en profitent-ils vraiment ? -> solution proposée : travailler sur une interface web simple et efficace avec les urls des sagas
(-) peu de valeurs ajoutées dans ce concept [pas de critique, ni d'avis, ni d'étoiles, etc] à part le support audio complémentaire à l'interface -> éprouver le taux de rebond de chaque saga présentes en affichant le nombre de clics (restreint par IP et par jour); ajouter un système d'étoiles (idem); chaque saga cumulant "chiffres" (taux de rebond et avis étoilé) sur l'édition en cours et sur l'ensemble de toutes les éditions (ou celles de l'année) me paraitrait une bonne solution sur ce point (-)
(-) manque quand même d'originalité (désolé)
Voilà une réaction modérément critique sur le concept du média qui résulte d'une traduction un peu plus sérieuse de mon précédent post.
D'où ma conclusion précédente, mi-humoristique, mi-sérieuse :
Citer:
L'idée du Top 50 n'est pas une mauvaise idée en soi mais c'est encore un événement de conspiration médiatique qui favorise le Peuple d'en Haut.
